Au-delà de la sécurisation de l’approvisionnement, d’après une étude d’Agile Buyer et du Conseil National des Achats, en 2019, la gestion des risques fournisseurs restent une préoccupation importante pour 75% des décideurs achats. En effet,  les relations fournisseurs deviennent de plus en plus complexes. Les dirigeants ont  plus que jamais besoin de prendre le contrôle de leur organisation, d’évaluer les risques et de déterminer comment les réduire au mieux.

C’est pourquoi, découvrez comment appréhender les risques liés à la relation fournisseur pour assurer la stabilité de votre organisme !

1. Achat : connaitre les 7 principaux risques fournisseurs pour mieux négocier vos contrats

Pour mieux négocier son contrat, il est préalable pour la fonction achat de connaitre parfaitement les risques. En effet, savoir identifier les risques liés à vos achats, c’est démarrer votre démarche pour les maitriser car certaines négligences pourraient être fatales pour la stabilité de votre organisme.

Voici une liste des principaux risques à prendre en compte avant toute signature d’un nouveau contrat fournisseur :

A. Les risques stratégiques et financiers

Exemples :

  • Non-respect des tarifs contractuels ou variations inattendues liées aux matières premières
  • Pérennité de votre fournisseur

B. Les risques réglementaires et légaux

Exemples :

  • Fraude de votre fournisseur
  • Absence d’assurances Responsabilité Civile/Décennale d’un fournisseur entrainant la non couverture d’un sinistre

C. Les risques informatiques

Exemples :

  • Perte de données, de mots de passe
  • Piratage au travers l’intervention d’un fournisseur

D. Les risques commerciaux

Exemples :

  • Perte de réputation due à un conflit social ou un défaut lié à la qualité
  • Renouvellement automatique des contrats sur une nouvelle période avant renégociation

E. Les risques de responsabilités sociétales

Exemples :

  • Travail dissimulé chez un sous-traitant
  • Non-respect des conditions de travail

F. Les risques environnementaux

Exemples :

  • Non-respect des normes de sécurité et chimiques
  • Pollution et recyclage des produits

G. Les risques opérationnels

Exemples :

  • Risque logistique tel que les retards de livraison,…
  • Mauvaise qualité et retours produits

Une mauvaise gestion de la relation fournisseur peut affecter la capacité d’un organisme à atteindre ses objectifs stratégiques et peut avoir des conséquences sur sa stabilité financière. Il est donc important d’avoir connaissance de l’existence des risques afin de les prendre en charge et les écarter.

2. Comment gérer efficacement les risques fournisseurs ?

La gestion des risques contractuels implique la mise en place de processus permettant d’écarter les dangers identifiables. Afin d’assurer la pérennité de votre structure, il est recommandé de passer en revue tous vos contrats :

  1. Identifiez les risques founisseurs
  2. Cartographiez les risques founisseurs au sein de vos familles d’achats selon leur degré de criticité.
  3. Classez-les par probabilité de réalisation afin de prioriser les cas les plus critiques dans votre gestion des risques
  4. Définissez un plan d’action à metre en place en déterminant également les personnes devant intervenir et leurs responsabilités
  5. Assurez un suivi efficace grâce à la création d’alertes pour anticiper l’évolution des risques founisseurs

La gestion des risques contractuels comporte donc 4 étapes clés :

3. Mettre en place une solution digitale dédiée à la gestion des contrats fournisseurs

Les bénéfices d’une gestion efficace des risques contractuels vont plus loin que la prise en main et l’anticipation des dangers liés à la relation fournisseurs. Ils concernent également une économie des ressources, une optimisation de la maitrise du portefeuille Achat et contribuent à la diffusion d’image positive auprès des clients et des fournisseurs.

Afin d’atteindre ces objectifs, il est essentiel pour les acheteurs d’avoir une qualité des informations. En effet, la fonction achat est le pivot entre les fournisseurs, prescripteurs et clients, elle détient donc un patrimoine de données essentielles pour le bien-être de l’organisation

C’est pourquoi, en 2018, la digitalisation figure comme une tendance identifiée par les décideurs achats.  En effet,  selon l’étude « Procurement 4.0 » du cabinet Pwc, un outil digital permet d’augmenter la qualité du processus achats et de mieux maitriser les risques. Un outil d’aide à la décision permet d’analyser le risque de travailler avec tel ou tel fournisseur, d’évaluer ceux-ci, d’analyser également les commandes, les modifications de prix, les causes de retard de paiement, d’avoir à disposition en temps réel grâce à des alerteurs  de toutes les informations sur les contrats. En utilisant une solution digitale, l’objectif est aussi de construire une véritable relation et stratégie avec les fournisseurs.

Notons toutefois que la mise en œuvre d’une solution de gestion de la relation fournisseurs doit être précédée d’une phase de préparation.

 

La gestion des données fournisseurs est un pilier des organismes. En effet, les obligations, attentes et paramètres de toutes les parties déterminent la valeur d’une bonne relation fournisseur. Pour minimiser les risques, il est important de centraliser les données. De plus, d’un point de vue légale, il est impératif pour les organisations d’avoir une visibilité et une maitriser des données.

Des solutions digitales peuvent vous accompagner dans la gestion de votre relation fournisseurs, découvrez Ask&Go, la solution Spend Management d’Ordiges.

 

Rédigé par Charlotte Lambert – Chargée de Marketing & Communication

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